Chair polluante
Note importante:
Ce texte vient de m'être refusé de publication par le journal où j'ai pris l'habitude de publier mes chroniques, une démarche de censure interne que je respecte d'ailleurs.Pourtant, les mots, crus qu'ils soient, ne font que dévoiler un phénomène de plus en plus patent dans nos villes marocaines.Je publie le texte tout en vous demandant de me fournir votre avis sur le sujet, le texte, et la censure interne..VOTRE AVIS M'INTERESSE ENORMEMENT:
Nous, chroniqueurs, on a pris l'habitude de respecter nos engagements.
Aprés le petit clin d'oeil de la semaine dernière, je consacre ma présente chronique à elles..
Et elles sont nombreuses.
Des nanas en string et autres curiosités déambulent dans nos ruelles et boulevards, en parfaite atteinte à l'intégrité des millions de frustrés XY qui, désarmés, observent le spectacle sans précédent.
Deux petites précisions nécessaires
Primo, je ne joue pas au moralisateur..A la vue d'un sein, je ne demeure plus le saint que vous croyez.
Secondo, qu'elles se déshabillent entièrement, cela ne me dérange absolument pas, au contraire ça réjouira le grand pervers qui se cache derrière le costard.
En réalité, ce texte est motivé par mon seul penchant écologiste, mon désir de lutter contre la pollution urbaine, pour être plus précis.
La pollution, c'est ce que pratiquent ces gonzesses dans nos ruelles et boulevards.
Une pollution extrêmement dangereuse, du fait qu'elle émane de corps non sculptés,truffés de cellulite d'où mon indignement citoyen.
Mais le danger émane aussi du fait qu'elles nuisent gravement à la productivité, un processus déjà altéré chez moi et chez la plupart d'entre vous, je suppose.
Leurs tenues vont droit au but, étirent les muscles, et évéillent les tendances dévastatrice refoulées dans les rhinencéphale.
Chez ces créatures, l'os n'existe pas et ce qu'on voit c'est de la chair, rien que de la chair, une chair somme toute, indescriptible, ne répondant à aucun standard de qualité.
Un ami européen m'a interpellé un jour: « Les marocaines s'habillent comme si elles sortent en soirée ».C'est de la pure réalité.
Profitant de la trêve estivale, octroyée gracieusement par nos deux charmantes moitiés, on est partis moi et Mohammed Slimani (oui oui, le SDF de la page 23) en quête de la vérité (Diogène où est tu?), un long voyage dans les sentiers de la chair..pardon des tenues vestimentaires chez les marocaines.
Extrait 1: « Train reliant Casa et Rabat, première classe..Une journée calme, sans jet de pierre, ni retard ONCF induit.En face de nous, une femme, la trentaine, comportement de cadre à la navette quotidienne.La femme est en mini-jupe dévoilant, dans la position qu'elle tient, toute la surface interne de sa cuisse droite.
Alors que nous étions religieusement concentrés sur notre objet, elle ôta sa petite veste..une citation écrite en regard de sa généreuse poitrine « Touche pas ».. »
Extrait 2: « Déambulation nocturne au Maarif, chef-lieu de la frime casablancaise..Deux fesses en Jean moulant surgissent devant nous, avec la mention « Revolution » »
Des fesses signées, révolutionnaire, non?!!